Que vous soyez adepte des promenades en forêt, des marathons ou des défis d’ultra-trail, vos pieds sont sans doute les membres les plus sollicités. Pourtant, ce sont souvent les grands oubliés dans les préparatifs d’une randonnée ou d’une course.
Plus de 50 % des abandons lors de trails sont dus à des douleurs ou blessures aux pieds : ampoules, hématomes, ongles incarnés, etc.
Dans cet article, nous allons découvrir ensemble ce que sont vos pieds et comment en prendre soin, dont l’importance de consulter un podologue.
I / Le pied
Le pied est un organe exceptionnel à la fois mécanique, sensitif et sensoriel. Son caractère viscoélastique et son architecture à géométrie variable et rigidifiable lui permettent de contrôler la transmission des forces et des mouvements de façon précise, coordonnée et synchronisée. Il est le trait d’union entre le sol et le reste du corps ; en conséquence, il va supporter à la fois les chocs itératifs sur le sol et également tout le poids du corps.
Plus d’1/4 des os de notre squelette est localisé aux pieds, soit 56 os sur les 208 que possède le corps humain. Nos pieds sont dotés de 32 articulations, d’une centaine de ligaments et de 28 muscles. L’aponévrose plantaire complète ces composants pour former une voûte, qui offre au pied sa grande élasticité.
La marche multiplie l’impact du poids du corps sur les pieds par 2, la course multiplie cet impact par 5 et le saut par 10.
La biomécanique du pied est un mécanisme complexe. On se contentera ici de revoir les principales théories classiques, statiques et dynamiques concernant le pied.
Pied statique
En station debout, le pied normal possède une structure solide et stable, apte à l’équilibration. Il repose sur une grande surface osseuse, reflétée par l’assise plantaire. La force du poids du corps est exercée sur l’articulation de la cheville ; ensuite, ce poids se répartit entre les 3 points d’appui (calcanéum (= talon), tête du 1er méta et tête du 5ème méta). C’est la conception classique d’appui en 3 : le support tripode de Farabeuf avec arche antérieure.
Pied dynamique
L’exploration du pied en dynamique est encore incomplète et plusieurs théories tentent de l’expliquer. Pour la plupart des individus, l’appui plantaire suit trois phases successives. Au départ, c’est l’attaque du sol par le talon postérieur (temps taligrade), suivi d’un appui sur le talon postérieur et antérieur, plus le bord latéral du pied (temps plantigrade) ; puis le pas se termine par un appui sur le talon antérieur seul, avec libération progressive de l’appui sur les têtes métatarsiennes de dehors en dedans (temps digitigrade).
II /Les pathologies du pied
Elles sont bien évidemment nombreuses et diverses. Certaines causent des douleurs et d’autres non, comme le cas caricatural du pied diabétique où il s’agit d’une perte de sensibilité du pied avec la formation d’une plaie chronique.
Dans les deux cas, des pieds fragilisés sont responsables de chutes, ce qui est particulièrement préoccupant chez les patients âgés.
Les pieds restent même en 2024, le mode de transport le plus utilisé dans le monde ; il est donc particulièrement important de s’en occuper, alors même que, selon un article paru dans la revue Le médecin du Québec intitulé « Pour partir du bon pied, examen systématique du pied », les auteurs considèrent que le pied est l’une des parties du corps souvent négligées par le patient et le médecin.
L’objectif ici n’est pas de faire une liste exhaustive des pathologies du pied, mais d’en citer les plus fréquentes.
- Frottements et ampoules : souvent liés à des chaussures inadaptées ou mal ajustées (voir notre article ici sur la prise en charge des ampoules).
- Épine calcanéenne : inflammation de l’aponévrose plantaire à son insertion sur le talon (explication en suivant).
- Névrome de Morton : douleur entre les orteils due à l’épaississement d’un nerf.
- Fasciite plantaire : inflammation de l’aponévrose plantaire (si l’inflammation se situe à sa zone d’insertion au niveau du talon, on parle d’épine calcanéenne). L’aponévrose plantaire est une structure fibreuse rigide sous le pied permettant de répartir les pressions.
- Tendinite d’Achille : inflammation du tendon d’Achille, souvent due à un surmenage.
- Hallux valgus (oignon) : déformation du gros orteil, entraînant douleurs et frottements articulaires.
- Métatarsalgie : douleur sous l’avant-pied, souvent liée à une surcharge pondérale (voir schéma).
- Fractures de fatigue : fissures osseuses incomplètes dues à des efforts répétitifs intenses, pouvant concerner l’ensemble des os du pied.
- Pieds plats ou pieds creux : déséquilibres de la voûte plantaire causant fatigue et douleur.
- Arthrose du pied : usure des articulations pouvant toucher l’ensemble du pied.
- Onychocryptose (ongle incarné) : pénétration de l’ongle dans la peau environnante.
- Sésamoïdite : inflammation des petits os sous le gros orteil.
- Tendinopathies : inflammation des tendons du pied en cas de surutilisation.
- Instabilité de la cheville : entraîne des douleurs au pied par manque de soutien. Instabilité pouvant être due à des entorses à répétition ou à un défaut de musculature.
- Hyperhidrose (transpiration excessive) : provoque macération et fragilité de la peau, menant à des douleurs.
Une différenciation est fréquemment faite pour ces causes de douleurs selon leur localisation. On parle notamment des douleurs de l’avant-pied avec :
– Névrome de Morton
– Métatarsalgies
– Sésamoïdite
– Hallux valgus
Nous nous attarderons à présent sur l’épine calcanéenne, car particulièrement fréquente, ainsi que sur le névrome de Morton et l’hyperhidrose.
Epine calcanéenne
Souvent appelée « épine calcanéenne », cette douleur au talon provient généralement d’une inflammation liée aux tendons ou à l’aponévrose plantaire, cette membrane rigide située sous le pied, qui s’attache sur l’os du talon, le calcanéus. En temps normal, ces structures agissent comme un amortisseur lors de la marche, permettant au pied d’absorber les impacts au sol, de stocker l’énergie, puis de la libérer pour propulser le pied vers l’avant. Toutefois, les sollicitations répétées, surtout en trail, randonnée ou course longue distance, peuvent entraîner une surcharge. Résultat : les tendons et l’aponévrose deviennent inflammatoires et causent des douleurs dans la région du talon.
L’« épine » elle-même, visible sur les radios, est une sorte de cicatrisation osseuse qui se forme à la suite de cette inflammation chronique. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas cette excroissance osseuse qui provoque la douleur, mais bien la tension exercée par les tendons et la membrane aponévrotique.
Comment la soulager ?
Si vous êtes randonneur, coureur, ou adepte de trails, et que vous ressentez une douleur au talon après une longue marche ou une station debout prolongée, ou même au réveil en posant le pied au sol, il se pourrait que vous soyez concerné par une épine calcanéenne. Il est conseillé de consulter sans trop tarder pour éviter que l’inflammation ne devienne chronique.
En règle générale, un simple examen clinique chez un médecin ou un podologue suffit pour confirmer le diagnostic, et des examens d’imagerie (comme l’échographie ou l’IRM) sont rarement nécessaires, sauf si une rupture tendineuse est suspectée.
Conseils pour vous soulager d’une épine calcanéenne et préserver vos pieds :
- Réduisez les activités à fort impact : Limitez les exercices sollicitant intensément les muscles du pied et l’aponévrose plantaire, comme les sauts, les escaliers ou les marches prolongées. En course à pied, alternez avec des sessions de faible intensité et veillez à ne pas dépasser vos limites.
- Choisissez des chaussures adaptées : Pour les randonneurs et coureurs, privilégiez des chaussures qui offrent un bon maintien du pied et un amorti adéquat, ni trop plats, ni trop hauts. Une chaussure adaptée à la morphologie de votre pied peut prévenir de nombreuses pathologies. Le port d’une chaussure avec un petit talon de 2 ou 3 cm peut vous aider.
- Le froid : Comme dans toute inflammation, le froid sera votre allié. Pensez à faire régulièrement des séances de bain de pied dans de l’eau froide, en effet ceci diminuera l’inflammation et donc la formation de cette « épine » calcanéenne.
Ces précautions permettent de minimiser l’inconfort et de prévenir les tensions sur les pieds, essentiels à la performance des sportifs de longue distance.
Les autres traitements.
Divers traitements peuvent être envisagés selon la gravité de la douleur et l’intensité de l’inflammation :
- Orthèse plantaire: La consultation avec un podologue et la mise en place d’orthèses plantaires (de semelles) est un traitement de choix dans l’épine calcanéenne. En effet, cette semelle aura pour but de diminuer la tension exercé lors de la marche sur cette zone de fragilité, réduisant ainsi l’inflammation et donc la douleur.
- Kinésithérapie et ondes de choc radiales : La kinésithérapie est souvent recommandée pour renforcer les muscles du pied et améliorer la souplesse de l’aponévrose plantaire. Dans certains cas, des ondes de choc radiales, visant à stimuler la circulation sanguine et à favoriser la guérison des tissus endommagés, peuvent être proposées en complément. Cette approche n’a pas formellement démontrer son efficacité.
- Traitements médicamenteux : Bien que les anti-inflammatoires puissent apporter un soulagement temporaire de la douleur, ils ne sont généralement pas prescrits en première intention, car ils ne traitent pas la cause profonde de l’inflammation. En cas d’échec des autres thérapies, une infiltration de corticoïdes peut être envisagée, mais seulement en dernier recours, car elle comporte des risques d’effets secondaires et de fragilisation des tissus.
- Chirurgie : L’intervention chirurgicale pour une épine calcanéenne est très rare et n’est envisagée que dans les cas chroniques et sévères, lorsque toutes les autres solutions ont échoué. Elle consiste à libérer les structures tendineuses du talon pour réduire la tension, mais cette option reste réservée aux situations où la douleur limite considérablement les activités quotidiennes ou sportives.
LE meilleur traitement de l’épine calcanéenne reste d’éviter son apparition.
Le névrome de Morton
Le névrome de Morton est une affection douloureuse localisée au niveau de l’avant-pied, plus précisément entre les os des 3e et 4e orteils. En réalité, il s’agit d’une irritation ou d’un épaississement du tissu autour d’un nerf situé entre ces métatarses, causant souvent une douleur intense semblable à une décharge électrique. Ce phénomène résulte principalement de frottements répétés et d’une compression du nerf interdigital, généralement due à des chaussures serrées ou à un impact important lors de la marche, de la randonnée, du trail ou de la course à pied. Les chaussures à bout étroit et les surfaces irrégulières ou dures aggravent la condition en augmentant la pression exercée sur l’avant-pied.
Symptômes du névrome de Morton.
Les symptômes du névrome de Morton peuvent se manifester de manière progressive. La sensation typique est une douleur lancinante ou brûlante dans l’avant-pied, souvent accompagnée d’engourdissements dans les orteils adjacents. Les randonneurs ou coureurs peuvent également ressentir une sensation de « caillou dans la chaussure » ou une gêne accrue lorsqu’ils posent le pied, en particulier après de longues périodes de marche ou de course. Parfois, la douleur peut être si intense qu’elle oblige à s’arrêter ou à retirer ses chaussures pour soulager temporairement la pression.
Traitements du névrome de Morton.
Le traitement du névrome de Morton dépend de la gravité des symptômes et des besoins individuels du patient, qu’il s’agisse d’un coureur de marathon ou d’un amateur de randonnées.
- Choix de chaussures adaptées : Évitez les chaussures à bout étroit et privilégiez celles qui offrent un espace suffisant pour les orteils. Les semelles amortissantes ou les orthèses peuvent aussi réduire la pression sur l’avant-pied.
- Podologie et orthèses : Consulter un podologue peut être crucial pour obtenir des orthèses sur mesure, qui contribuent à répartir la charge sur l’avant-pied et à minimiser les frottements entre les métatarses. Ces semelles spécialisées peuvent soulager la pression sur le nerf impliqué et atténuer les douleurs, ce qui est particulièrement utile pour les pratiquants de sports d’endurance.
- Kinésithérapie et étirements : Des séances de kinésithérapie peuvent être proposées pour relâcher les tensions au niveau de l’avant-pied et pour étirer les muscles de cette zone, réduisant ainsi les risques de pression excessive sur le nerf.
- Traitements médicaux et infiltrations : Si les traitements conservateurs ne sont pas efficaces, des infiltrations de corticoïdes peuvent être proposées pour réduire l’inflammation et calmer les douleurs. Toutefois, ces options sont envisagées avec précaution, et toujours en dernier recours pour éviter les effets secondaires.
- Chirurgie : Dans les cas les plus graves et lorsque toutes les autres options sont épuisées, une intervention chirurgicale visant à retirer le névrome peut être envisagée. Cette procédure reste rare, mais elle est parfois nécessaire pour les sportifs dont l’activité est fortement impactée par la douleur chronique du névrome de Morton.
L'hyperhidrose ou excès de transpiration
Concernant l’hyperhidrose ou excès de transpiration : elle entraîne la macération de la peau, un facteur de fragilisation. Pour la prévenir, utilisez des poudres anti-transpirantes le matin et appliquez des crèmes le soir. Le chlorhydrate d’aluminium est la substance anti-transpirante la plus connue.
La poudre va se comporter comme du talc et absorber l’humidité, tandis que l’application de crème nécessite une aération du pied pour être bien absorbée, d’où l’intérêt de l’appliquer la nuit au coucher, quand les pieds sont nus.
Le podologue
Le podologue est le spécialiste paramédical des pieds ; il est une ressource incontournable pour la santé de vos pieds.
Pour les cas les plus complexes, un médecin orthopédique sera nécessaire, mais pour la grande majorité des cas, le podologue saura vous prendre en charge.
Vous n’avez pas besoin d’ordonnance pour le consulter, et les délais de prise en charge sont la plupart du temps acceptables.
Le seul inconvénient, et non des moindres, est le coût, notamment des semelles orthopédiques, souvent supérieures à la centaine d’euros et très peu remboursées, à l’instar des soins dentaires.
Le podologue posera un diagnostic sur l’origine de vos douleurs ou de votre instabilité, vous proposera des exercices thérapeutiques à mettre en place, et si nécessaire réalisera des semelles orthopédiques.
Un suivi sera également assuré afin de suivre l’évolution de vos pieds.
De plus, il est d’un conseil précieux pour le choix de vos chaussures, de randonnée ou de course.
En effet, qui peut mieux vous conseiller que celui qui a analysé et compris l’architecture profonde de vos pieds ?
Dans le choix des chaussures, il est notamment recommandé de les choisir en fin de journée ; elles seront ainsi plus adaptées à l’anatomie de vos pieds après une journée de contraintes physiques.
En dehors du pied stricto sensu, l’ensemble du système d’équilibre de notre corps repose sur nos pieds. Il est donc souvent nécessaire de faire examiner ces derniers en cas de douleurs aux genoux, aux hanches ou au dos.
En effet, un mauvais positionnement de vos pieds peut se répercuter sur l’ensemble de la chaîne posturale du corps en y imposant des positions dites vicieuses pour maintenir l’équilibre global.
Les douleurs aux genoux sont bien souvent la conséquence d’un défaut de position des pieds. Dans le corps humain, il faut penser en système et non en partie isolée ; ici, il s’agit du système postural.
Les semelles orthopédiques
Les semelles orthopédiques, également appelées orthèses plantaires, font désormais partie intégrante du traitement des pathologies du pied, de la cheville, du membre inférieur et du système postural dans sa globalité. Elles permettent de soigner des pathologies en plaçant le système podal dans une position plus physiologique, réduisant ainsi les différentes contraintes physiques et permettant au pied de remplir son rôle dans l’équilibration du corps.
Qu’est-ce qu’une orthèse plantaire ? L’orthèse plantaire (OP) est une structure d’assistance amovible, appliquée sous tout ou partie de la plante du pied et destinée à être placée dans une chaussure standard. Elle vise à rapprocher autant que possible le pied du sujet d’un fonctionnement statique et dynamique optimal.
Il existe de nombreux types d’orthèses plantaires (plantaire préfabriquée, plantaire spécifique, plantaire mixte, plantaire plane…).
Le rôle des orthèses plantaires est double : prévenir ou corriger les troubles de la statique, de l’équilibre, et de la posture. Pour cela, les orthèses repositionnent le pied dans une position optimale, avec toutes les conséquences positives sur les chaînes musculaires et l’harmonie du squelette (genou, hanche, dos).
Les situations les nécessitant ainsi que leurs effets sont vastes. Elles ont un impact sur la fonction d’équilibration, la marche, la course et la répartition des pressions. Elles sont prescrites pour des pathologies telles que la maladie de Parkinson, le diabète, l’arthrose, les rhumatismes articulaires, les neuropathies avec pertes sensitives, les neuropathies sensitivomotrices héréditaires (telle que Charcot-Marie-Tooth) ainsi que pour certains morphotypes de pied, comme les pieds plats et creux.
La Haute Autorité de Santé (HAS) a émis des recommandations en 2018 pour les situations cliniques où les orthèses plantaires sur mesure sont bénéfiques. En voici la liste :
→ Pied diabétique
→ Pronation excessive du pied +/- effondrement de l’arrière-pied
→ Aponévrosite plantaire chronique secondaire à une pathologie dégénérative chez les plus de 45 ans
→ Pathologies articulaires inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde, arthrite juvénile idiopathique…)
→ Pied creux douloureux
→ Pied plat douloureux
→ Névrome de Morton
→ Anomalie statique du pied neurologique
→ Gonarthrose unicompartimentale avec déformation dans le plan frontal, réductible (gonarthrose = arthrose du genou)
→ Arthrose dégénérative d’origine traumatique du pied ou de la cheville
→ Pathologies neurologiques centrales et périphériques +/- dégénératives (myopathies, sclérose latérale amyotrophique, sclérose en plaques, poliomyélite…)
→ Hallux rigidus
→ Séquelles post-traumatiques
→ Pathologies dermatologiques inflammatoires ou non
On note dans cette liste l’arthrose dégénérative d’origine traumatique du pied ou de la cheville, fréquente chez les jeunes en bonne santé pratiquant la course à pied à haute intensité.
Concernant l’inégalité de longueur des membres inférieurs, les orthèses plantaires semblent intéressantes si l’asymétrie mesure moins de 2 centimètres.
Pour les enfants, la Haute Autorité de Santé recommande l’arthrite idiopathique juvénile et le pied plat douloureux comme situations cliniques où l’orthèse plantaire est utile pour cette catégorie d’âge.
Personnes âgées et prescription d’orthèses plantaires
Les orthèses plantaires sont recommandées pour maintenir ou améliorer les capacités fonctionnelles du patient âgé à la marche, en luttant contre les douleurs et les déformations du pied. Les orthèses moulées sont adaptées aux pathologies podologiques des personnes âgées, car elles sont bien tolérées et optimisent la répartition des pressions plantaires.
Conclusion
- La santé de vos pieds est essentielle à votre santé en général, alors ne les oubliez pas.
- De nombreuses affections peuvent les abîmer et ainsi générer des douleurs, de l’instabilité et un défaut de votre posture globale. Ce même défaut de posture impactera vos genoux, vos hanches et votre dos ou rachis.
- Le meilleur traitement de l’épine calcanéenne est son anticipation.
- Le névrome de Morton n’a plus de mystère pour vous.
- Le podologue est un expert des pieds, il peut considérablement vous aider à en prendre soin, notamment via la confection d’orthèses plantaires.
Avant de penser à votre itinéraire, réfléchissez à vos pieds.
Dr Yves H. (médecin urgentiste)
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